Commercialiser la passion de la mode
Les sœurs Marie-Pier et Martine Lefebvre ont toutes deux étudié en mode. Une passion qui s’est transformée en profession; celle de commercialiser des vêtements pour enfants. Bedaines & Coccinelles, l’entreprise qui habille les enfants des Hautes-Laurentides, mais également des quatre coins du Québec.
Valoriser les produits québécois
Située à Mont-Laurier, la boutique Bedaines & Coccinelles a été fondée en 2011 et c’est trois ans plus tard que les sœurs Lefebvre reprennent les rênes de cette entreprise qui se spécialise dans les vêtements, les chaussures et les accessoires pour enfants de 0 à 16 ans et de maternité. Plus de 60 % de l’inventaire est composé de produits québécois, une grande fierté pour les promotrices. « Nous faisons en sorte de privilégier les collections québécoises. Lorsque la qualité et le prix sont au rendez-vous, il n’y a aucune raison de ne pas le faire. Il y a tellement de fausses croyances concernant l’industrie du vêtement au Québec. Plusieurs personnes croient que c’est toujours plus dispendieux et ce n’est pas le cas. Les prix sont souvent très compétitifs, même plus abordables, que les grandes marques internationales », explique Marie-Pier, chargée de tout ce qui touche l’administration de l’entreprise.
Sa sœur Martine s’occupe plutôt du service à la clientèle et des ressources humaines. À chacune ses forces, elles ont dès le départ établi les rôles afin d’éviter les malentendus. « Ce n’est pas nécessairement parce qu’on est sœurs, mais lorsque tu passes six jours par semaine ensemble, il est essentiel d’implanter un mode de fonctionnement », ajoute Marie-Pier.
40 ans d’inspiration
On dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre. Les parents de Martine et Marie-Pier ont été entrepreneurs pendant 40 ans, sans parler des grands-parents, aussi gens d’affaires dans la région natale de la famille Lefebvre, les Hautes-Laurentides. « Ils ont été de véritables modèles pour nous. Ça nous a enlevé beaucoup de craintes, nous n’avions pas peur de nous lancer à notre tour. En plus, comme eux, on a toujours préféré créer de l’emploi. »
Martine et Marie-Pier, qui ont une autre sœur également entrepreneure, croient que l’entrepreneuriat n’est pas réservé qu’à certaines personnes. « Tout le monde a des aptitudes et des forces pour devenir chef d’entreprise. Il s’agit de débuter avec une passion et de s’entourer de gens qui peuvent nous aider à faire évoluer notre projet. C’est accessible, et il y a des services aux entreprises à échelle humaine dans notre région. Ça donne un immense coup de pouce. »
Automatiser pour optimiser l’efficacité
Bien que l’investissement soit important, les entrepreneures ont décidé d’automatiser leur boutique en ligne afin de gagner en efficience, tout en permettant de diminuer considérablement les risques d’erreurs. Aussi, non négligeable pour ce duo de femmes d’affaires, le gain de temps est précieux pour celles qui doivent apprendre à trouver un équilibre entre la vie professionnelle et la vie personnelle. « Le fait de trop travailler, d’être workaholic, est la seule dépendance qui est bien perçue par la société. Les gens se valorisent beaucoup avec leur travail mais ça prend un équilibre. Nos orientations d’entreprise visent à nous aider à l’atteindre. C’est le gage de la réussite à long terme de l’entrepreneuriat. »