Marché Métro Mont‑Laurier

Moi, je fais mon Métro!

Qui ne se souvient pas de cette publicité de Métro martelée durant des années sur les écrans québécois? « Moi, je fais mon Métro! » est devenu un vers d’oreille, un credo, un slogan parfait que les gens des quatre coins de la province se sont appropriés. C’est également la phrase qui motive Vincent Saumure, propriétaire franchisé du Métro Marché Saumure de Mont-Laurier, à atteindre des standards de qualité élevés afin que la clientèle développe un fort sentiment d’appartenance envers cette création entrepreneuriale purement québécoise qui fête ses 73 ans cette année.

Bonifier l’expérience client

Reprenant le gouvernail de l’entreprise en 2015, à une époque où elle était affiliée et non franchisée, Vincent Saumure souhaitait y redonner les couleurs et les valeurs de la réputée bannière. Voulant aller au-delà des possibilités, il s’empresse de réaménager l’espace et de relooker la décoration afin d’offrir aux clients une expérience d’épicerie agréable, conviviale et efficace. Des investissements majeurs qui ont entrainé une nette progression de la rentabilité.

« L’uniformisation avec la maison mère, l’ajout de centaines de produits – dont plusieurs locaux – et la création de concepts d’aménagement distinctifs, j’y croyais. Je savais que nous amenions le supermarché là où il devait être », précise Vincent.

L’avantage de s’appuyer sur une forte réputation

La réputation de Métro n’est plus à faire. Le propriétaire de la franchise lauriermontoise peut s’appuyer sur cette crédibilité pour lui donner un deuxième souffle sans craindre les revers. Formation continue, gestion des stocks, marketing, recrutement de personnel; Métro agit comme un grand frère bienveillant qui ne veut que du bien pour sa fratrie.

Quand la pandémie s’en mêle

Dès le début de la pandémie, Vincent Saumure a vu les défis s’accumuler. L’achalandage a explosé ainsi que les ventes. « Les gens ne pouvaient plus aller au restaurant et, en même temps, la crainte de l’évolution de la situation les a incités à faire de grosses provisions. » Effets collatéraux : rupture d’inventaire pour plusieurs produits et besoin d’employés supplémentaires.

La COVID-19 a conduit à une augmentation de 29 % du personnel; de jeunes étudiants pour la plupart. « Je pense que la Prestation canadienne d’urgence (PCU) offert par le gouvernement fédéral a fait mal à plusieurs entreprises. Pour ma part, j’ai dû me tourner vers des ados de 15 ans, parfois 14, pour combler mes besoins en ressources humaines. C’est une cohorte qui demande un meilleur encadrement; j’ai dû revoir mes façons de faire en tant que patron », d’ajouter cet amoureux d’anthropologie et de musique.

Participer à l’entraide collective

Alors que le gouvernement demandait aux gens de 70 ans et plus de rester à la maison, Vincent s’est rapidement greffé au Centre d’action bénévole (CAB) Léonie-Bélanger pour démarrer un service de livraison d’épicerie dans les municipalités environnantes. « Il y avait urgence d’agir. Mon équipe, l’équipe du CAB et de nombreux bénévoles se sont mobilisés pour permettre aux gens âgés de rester en sécurité. Je suis fier de ce nous avons accompli, mes employés et moi. Certaines semaines, nous avions jusqu’à 150 commandes d’épicerie à préparer! »

Maintenant, avec le port du masque obligatoire, le gestionnaire d’épicerie natif de Ferme-Neuve souhaite que son entreprise puisse retrouver une certaine accalmie et, pour ses clients et employés, une agréable expérience au Marché Métro Saumure.

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