Urbain – Conditionnement physique

Remède anti-dépression en période de confinement

Un esprit sain dans un corps sain, facile à dire. Plus difficile à faire lorsque son lieu d’entraînement a fermé les portes pour cause de distanciation physique. Comment garder la motivation? Comment pratiquer ce sport qui nous tient tant à cœur? René Gratton, propriétaire du Centre de conditionnement physique Urbain, a trouvé comment faire bouger sa clientèle tout en restant chacun chez soi.

Urbain en quarantaine

« Urbain en quarantaine », c’est ainsi que René a nommé le groupe Facebook sur lequel il diffuse en direct des vidéos d’entraînement mettant en vedette ses entraîneurs certifiés. Ainsi, du lundi au jeudi, à midi et à 18 h, ses abonnés sont invités à poursuivre leur entraînement du Centre à la maison. « Faire du sport régulièrement est essentiel pour ne pas démoraliser. Rester à la maison, ce n’est pas évident pour personne. Permettre aux gens de continuer à bouger et d’avoir du plaisir, c’est un peu ma contribution envers ma région », explique celui qui a bâti un lieu où les arts martiaux et autres disciplines destinées aux jeunes de 3 à 77 ans sont à l’honneur depuis 1994.

On comprend alors que ces séances d’entraînement virtuelles sont accessibles à tous; il s’agit tout simplement de demander à être ajouté au groupe. Que vous soyez de type boxe, Strong ou Piyo (un harmonieux mélange de yoga et de Pilates), vous serez servi en antidépresseur naturel! De plus, des groupes fermés ont été créés pour les karatékas de différents niveaux, avec des techniques leur permettant de se préparer pour leurs examens.

Prêt pour la phase de déconfinement

René va aux nouvelles à tout moment. Il se tient informé des moindres nouveautés quant au plan de déconfinement annoncé récemment. « Lorsque viendra le temps de reprendre les activités, je serai prêt, avec toutes les mesures requises à la distanciation physique. » Ce qui l’incite à faire l’acquisition d’un espace supplémentaire du bâtiment qui l’abrite, au 400 boulevard Albiny-Paquette à Mont-Laurier. Contrairement à la croyance populaire, plusieurs disciplines d’arts martiaux ne nécessitent aucun contact. Il y a possibilité de s’entraîner avec des équipements et René prévoit également utiliser davantage l’espace extérieur pour permettre à ses élèves de continuer à progresser à deux mètres les uns des autres.

En profiter pour améliorer ses services

Outre l’enregistrement de capsules d’entraînement, René Gratton en profite pour se remettre en question et revoir certaines de ses pratiques. Comment améliorer les services, comment continuer à progresser pour en offrir davantage à sa clientèle? Dans ses temps libres, cette ceinture noire reconnue par différentes fédérations québécoises et mondiales s’adonne à la rédaction d’un guide qui permettra à ses karatékas d’avoir à portée de la main toutes les techniques à réviser. « Cette longue période d’inaction, ça me donne du temps pour réfléchir. Ça me botte les fesses pour continuer à avancer et à me perfectionner. »

Du temps, c’est souvent ce qui manque aux entrepreneurs. René Gratton fait partie de ceux qui profitent de cette denrée rare pour améliorer l’entrepreneur, l’entreprise et l’homme derrière la création.

Sur la photo, René Gratton est entouré de ses deux instructeurs principaux, Jean Yves Thériault, champion du monde de kickboxing, et Daniel Guillemette, ceinture noire de jiu-jitsu brésilien.

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